Un lumineux requiem à l’église protestante
La paroisse protestante de Haguenau poursuit sa saison musicale. Elle a invité dimanche, dans le chœur de l’église, l’ensemble vocal Variations, qui a interprété le Requiem allemand de Johannes Brahms.
CHAQUE CONCERT proposé par Samuel Helmlinger et la paroisse protestante est une pépite, un merveilleux moment musical. La variété des styles présentés, comme la qualité sont toujours au rendez-vous et le public à chaque fois plus nombreux ne s’y trompe pas. Ce dimanche encore, les amateurs de musique classique auront été comblés puisque c’est le célèbre Requiem allemand de Brahms qui a été présenté.
Fidèle à l’esprit protestant, Brahms a utilisé sa langue maternelle à la place du latin pour composer ce Deutsches Requiem, quand est décédée, sa mère en 1865. Mais ce n’est qu’en 1869 à Leipzig que sera donnée pour la première fois cette œuvre en totalité.
Les interprètes du jour étaient l’ensemble vocal Variations de Strasbourg, sous la direction de Damien Simon. Ce dernier, organiste du grand orgue de la cathédrale de Strasbourg, professeur d’orgue au conservatoire de Rennes, dirige depuis 1999 cet ensemble, et a su lui faire atteindre un haut niveau de qualité dans l’interprétation d’un répertoire couvrant toutes les périodes musicales.
Respecter le choix du compositeur
Pour cette œuvre l’ensemble vocal a souhaité respecter le choix du compositeur qui l’avait écrit pour piano à quatre mains. Pour des raisons pratiques, le choix s’est porté sur un accompagnement composé de deux pianos d’époque. Hervé Schall a joué sur un pianoforte Erard de 1880 et Matthieu Schweiger sur un pianoforte Schott (Vienne) de 1850. Cette version quasi-chambriste de ce Requiem, loin de l’appauvrir lui donne une lisibilité et un relief enrichis, elle la magnifie. L’ensemble apparaît pour les interprètes comme les auditeurs de surcroît dans une proximité plus grande avec l’œuvre.
La qualité d’interprétation tout particulièrement des deux solistes, Nathalie Gaudefroy, soprano et Jean-Louis Georgel, baryton qui a, au pied levé, remplacé Jean-Gabriel Saint-Martin indisponible a permis de mettre l’accent sur l’élément consolateur, présent tout au long des textes choisis par Brahms pour écrire son requiem.
Puissance des voix, délicats accompagnements musicaux ainsi que requiem original dans sa composition et comptant parmi les créations majeures de Brahms, ont permis au nombreux public de se plonger véritablement dans cet univers musical romantique du XIX e siècle.
Fidèle à l’esprit protestant, Brahms a utilisé sa langue maternelle à la place du latin pour composer ce Deutsches Requiem, quand est décédée, sa mère en 1865. Mais ce n’est qu’en 1869 à Leipzig que sera donnée pour la première fois cette œuvre en totalité.
Les interprètes du jour étaient l’ensemble vocal Variations de Strasbourg, sous la direction de Damien Simon. Ce dernier, organiste du grand orgue de la cathédrale de Strasbourg, professeur d’orgue au conservatoire de Rennes, dirige depuis 1999 cet ensemble, et a su lui faire atteindre un haut niveau de qualité dans l’interprétation d’un répertoire couvrant toutes les périodes musicales.
Respecter le choix du compositeur
Pour cette œuvre l’ensemble vocal a souhaité respecter le choix du compositeur qui l’avait écrit pour piano à quatre mains. Pour des raisons pratiques, le choix s’est porté sur un accompagnement composé de deux pianos d’époque. Hervé Schall a joué sur un pianoforte Erard de 1880 et Matthieu Schweiger sur un pianoforte Schott (Vienne) de 1850. Cette version quasi-chambriste de ce Requiem, loin de l’appauvrir lui donne une lisibilité et un relief enrichis, elle la magnifie. L’ensemble apparaît pour les interprètes comme les auditeurs de surcroît dans une proximité plus grande avec l’œuvre.
La qualité d’interprétation tout particulièrement des deux solistes, Nathalie Gaudefroy, soprano et Jean-Louis Georgel, baryton qui a, au pied levé, remplacé Jean-Gabriel Saint-Martin indisponible a permis de mettre l’accent sur l’élément consolateur, présent tout au long des textes choisis par Brahms pour écrire son requiem.
Puissance des voix, délicats accompagnements musicaux ainsi que requiem original dans sa composition et comptant parmi les créations majeures de Brahms, ont permis au nombreux public de se plonger véritablement dans cet univers musical romantique du XIX e siècle.
© DNA (Edition de Haguenau) - Mardi 22 Novembre 2016 - Tous droits de reproduction réservés